Il n'est pas rare, lors des voyages organisés d'être convié (c'est prévu dans le programme, si, si !!) à un de ces spectacles idiots pour touristes où l'on fait parfois monter des gens sur scène pour une prestation des plus douteuses qui ne sert de prétexte qu'à une consommation de piètre qualité pour un prix éhonté. Pendant mon séjour à Cuba, j'y ai eu droit à deux reprises. La première avait eu le bon goût de mettre en avant un orchestre et donc une musique très acceptables. La seconde a eu lieu à Trinidad dans une chaleur étouffante. Outre des musiciens d'occasion dont j'ai croqué les percussionnistes qui tapaient sur des sortes de calebasses pour produire une soupe indigeste, il y avait des gesticulateurs sensés faire rire sur scène... Je me suis sauvé au bout de quelques minutes pour discuter avec une femme peintre autrement plus intéressante qui tenait boutique en face et qui peignait des camaïeux très originaux avec du café et du tabac.

Bonjour, de retour après quelques semaines de silence, j'ai bien l'intention de reprendre mes coupables activités... un peu moins quotidiennes toutefois. Je reviens de Cuba avec quelques croquis dans mon carnet. Le problème avec les voyages organisés est le temps : il faut trop souvent avancer au pas de charge. C'est donc du brut de fonderie que je livre, des croquis vite, trop rapidement réalisés et souvent coloriés le soir à l'hôtel sur quelques indications notées à la hâte.

Pour la Toussaint, voici la relève de la garde au cimetière Sainte-Iphigénie à Santiago de Cuba devant le mausololée de José Marti (1853 - 1895), écrivain, poète, journaliste, essayiste, pamphlétaire, indépendantiste.... bref un héros national cubain. La cérémonie a lieu toutes les demi-heures sous un soleil écrasant et l'immobilisme du monsieur ne dure que quelques secondes avant qu'il ne rejoigne sa place à l'entrée de l'édifice.

Brut de décoffrage, un petit croquis d'un endroit où je me promène souvent : un chemin balisé, reposant et boisé qui longe la Meuse près de Bazoïlles (88300). 

Sur le rebord de la fenêtre, il y avait un petit panier de fleurs.

Sur la table il y avait un carnet, des aquarelles et des pinceaux qui ne m'appartiennent pas.

Comme j'attendais les hôtes pour prendre le petit déjeuner...

Mamazerty m'a suggéré l'idée de montrer quelques croquis de la citadelle de Bitche sortis des carnets. En les feuilletant, je me suis rendu compte que c'est le seul aquarellé. Les deux autres à venir sont saisis au crayon.